Bizi Bermeo

L'essence de la mer

Bermeo

Arc de San Juan

La légende raconte que San Juan Bautista rejoignit l’ermitage de Gaztelugatxe depuis le port de Bermeo en trois enjambées. Chacune d’elles laissa une empreinte, dont la première se trouve sous l’arc de la porte de San Juan.

L’arc de San Juan est le seul sur pied des sept que comptait à l’origine la muraille médiévale. Les portes communiquaient la ville avec les principales routes.

Bermeo était à partir du XIVe siècle entièrement fortifié, avec sept portes:

  • Beiportale : Signifie porte des vaches en langue basque ou euskera. Elle fut détruite en1886.
  • Santabarbaraportale : Dans la partie ouest de la ville, jusqu’en 1833.
  • Erremedioportale : Cette porte servait également comme prison. Elle fut détruite en 1827.
  • Sanfrantziskoportale : Située face au couvent franciscain, on l’appelait également la porte des forgerons, car c’était un lieu qui accueillait beaucoup de forges et de chantiers navals.
  • Sanmigelportale: Située du côté ouest de ce qui est aujourd’hui le parc Lamera. Elle est restée sur pied jusqu’à 1829.
  • Errenteriaportale: C’était la douane de la ville. Elle se trouvait au centre du parc Lamera qui, s’agissant d’un terrain construit sur la mer, était un port à l’époque.

La porte de San Juan doit son nom au fait de constituer la sortie de l’ermitage de San Juan de Gaztelugatxe. C’était la porte principale de la muraille, couronnée par une construction en forme de tour.

La porte date du XIVº siècle et s’ouvre par un arc surbaissé à l’intérieur de la ville, alors que vers l’extérieur elle présente un arc ogival. Entre les deux se trouve la rainure à travers laquelle on abaissait la porte qui fermait la ville. Au-dessus de l’arc surbaissé se situe une niche avec l’image de San Juan.

Aux XIIIº et XIVº siècle, Bermeo était le chef-lieu de Biscaye et la ville biscayenne avec le plus d’activité économique, s’agissant d’un des ports les plus commerciaux de toute la péninsule. On exportait de grandes quantités de poisson vers l’intérieur et on en revenait chargé de vin, de bois et de charbon pour leur transport ultérieur par voie maritime.